Les vacances à la neige approchent et permettent de penser à autre chose.
Petit avant goût à Zermatt le 31 janvier :
Une excellente occasion de prendre les téléphériques jusqu'au sommet du Mont-Fort (3330m), d'où la vue est superbe.
On y retournera quelques jours plus tard. Cette fois-là, le Mont Blanc est bien dégagé :
De retour en Belgique, et quelques semaines plus tard, les conditions climatiques devenant meilleures, il est grand temps de songer à un entraînement intensif. J'ai en effet envie d'arriver en haut, mais pas complètement crevé. Je veux pouvoir profiter du paysage, prendre des photos, filmer, et savourer l'instant.
Je me remets donc au jogging: dix ou douze kilomètres, trois fois par semaine au début. Parfois un peu plus, parfois un peu moins. Les jours sans jogging : vélo.
Le mois d'avril est le mois de mon anniversaire. Non contente de me payer la course, ma femme organise un dîner "raclette" pour lequel elle réussi à réunir simultanément mes parents, frère et soeurs et leurs enfants.
Ils ne viennent pas les mains vides : en prévision du Mont Blanc, je reçois une montre-altimètre-baromètre-boussole, ainsi que des vêtements "Patagonia". Ils s'agit de ces Tee-Shirt en fibres particulières : très légères, très agréables à porter, et surtout à séchage ultra-rapide. Une nouveauté pour moi, qui portais toujours des Tee-Shirt en coton.
Le mois qui suivit, j'essayai de faire régime : toujours ça en moins à porter au sommet. Cependant, après trois semaines d'efforts et 4 ou 5 kilos de moins, je renonçai : c'était totalement incompatible avec un entraînement intensif car je me fatiguais beaucoup trop vite : impossible de maintenir un effort pendant une heure. Vers la mi -juin, je diminuai les entraînements : ceux-ci avaient tendance à me donner mal aux genoux et à l'approche du départ, je tenais à être "bien", sans douleurs résiduelles.
Le week-end du 20 juin est l'occasion d'un petit aller-retour précoce dans le Val d'Anniviers. C'est le week-end de l'inalpe : les vaches regagnent les alpages, et c'est l'occasion d'assister aux combats de reines. La lecture du roman de Frison-Roche ("Premier de cordée) m'avait fait croire que les combats étaient parfois long et acharnés ! En fait, il faut généralement moins de 30 secondes pour que "deux vaches se mettent d'accord".
Certaines parfois se désintéressent complètement des combats et désertent carrément "l'arène" :